Hier, en arrivant à Reliegos, j’étais dans un état lamentable ! Et il nous restait encore 6 kms à faire pour arriver à Mansilla de las Mulas. Parti doucement le matin, j’avais rapidement accéléré pour avoir chaud et ressentir davantage que j’étais encore aux commandes et non en « pilotage automatique ». Sur « automatique » je me fatigue beaucoup plus vite.
Après plusieurs heures, manquant de force et en nage, j’ai ralenti. Là, je me suis rendu compte que chaque pas était une vraie torture. Je sentais le moindre petit caillou sous mes semelles. Et chaque fois une douleur me remontait dans tout le corps. Mon état fébrile évoluait au fil de la journée. Ce qui avait pour effet de transformer littéralement chaque sensation douloureuse. Et de me faire brûler davantage d´énergie. Tant et si bien que durant la pause à Reliegos, j’ai dit à Maurice que je préférais en baver encore un peu et être quasiment sûr – on ne l’est jamais vraiment sur le Camino – de pouvoir consulter un docteur.
De fait, une fois à Mansilla de las Mulas, je suis allé au « Centro de salud » (Centre de santé ou hospitalier). Il y avait un médecin aux urgences qui m’a ausculté avant de me prescrire du paracétamol plus puissant que celui que nous avions acheté à Sahagún, ainsi que du sirop. Je sens déjà que ça va beaucoup mieux. La preuve, je recommence à chanter ! 😉
Alors pour ceux qui auraient la malchance de tomber malade sur le Camino, car comme vous le savez maintenant, ça peut arriver, voici une information utile : pensez à prendre une carte de sécurité sociale internationale. Elle peut vous être très utile.
Salud !
(Traduction : Santé !)
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