Et voilà, ce beau voyage dont j’ai rêvé depuis plusieurs années est terminé. Ce matin je suis seule dans une chambre d’hôtel à Santiago et chaque personne rencontrée a pris une direction différente.
Pour chacun des jours passé sur ce chemin, j’en ai savouré les heures, les minutes et les secondes. Ce chemin d’amour, de rencontres, d’amitiés et de solitude va me manquer. Tout autant que tous ces levers avant le soleil, car dans les albergues il n’est pas question de dormir tard. Il y a toujours un pèlerin pour te rappeler que tu es sur ce chemin, car lui se lève à 5h00 du matin pour couvrir le plus de distance possible. Ce début de marche au lever du soleil est merveilleux ! On peut entendre les oiseaux, voir les différentes couleurs dans les champs et sentir les fleurs. Tout ça va me manquer…
Hier, lors de mon arrivée, je me demandais: « Est-ce nécessaire cette compostela que l’on nous remet à la fin ? » Je me disais que je n’avais pas besoin de preuve. Je le sais, moi, que je l’ai marché. A l’arrivée, comme plusieurs pèlerins, je me suis rendue chercher ma compostela. Faire la queue dans l’escalier m’a confirmé que oui, je la méritais, et que ce document est une fierté pour moi. Non, je n’ai pas pleuré à l’arrivée devant la cathédrale, mais à la messe des pèlerins, oui. Au moment où le prêtre nomme les gens, en précisant d’où ils sont partis et de quel pays ils viennent. Cela m’a touchée. Le summum a été l’encensoir. C’est incroyable et impressionnant ! Huit hommes font balancer ce gros encensoir et l’église entière sent l’encens.
Maintenant, il y a l’après Compostelle. Passer autant de jours à manger, dormir et marcher… que sera demain ?
Pour le moment, j’ai hâte de retourner à la maison pour retrouver les miens qui sont mes amours. Et l’après on verra….
Merci. Je vous aime. Nicole xxx
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