On a sonné à la porte il y a quelques minutes. Deux fois, et de façon -très- insistante. Ce n’est jamais très agréable, surtout le weekend.
A l’interphone je ne comprends pas ce que me dit la personne et lui réponds que je sors la recevoir dans le hall d’entrée. Là, m’attend une très belle surprise : un chauffeur-livreur me ramène mon… bâton disparu durant notre retour de Compostelle !
Certes, ce n’est qu’un bâton, mais c’est une des rares choses auxquelles je tienne. Il m’accompagne dans toutes mes randonnées, m’a sauvé la vie lors d’une attaque par deux chiens en Turquie, et me permet d’entrer en contact avec beaucoup de personnes quand je marche.
Il m’était difficile d’admettre que j’allais devoir m’en passer mais je m’étais fait à cette idée. Le Camino n’est pas fini et je vais enfin pouvoir écrire ma fin. Cela permettra aussi à tous de comprendre cette anecdote.
Bon weekend à toutes et à tous !
Mahdi du Camino
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