Après sept jours de marche un phénomène nouveau apparaît sur le chemin. Des moments de silence de plus en plus long. De l’envie de parler constamment laisse maintenent la place à un besoin de silence. Non pas que Mahdi soit rendu plate et inintéressant, quoi que! Un besoin de contempler les beautés de la nature à la plus simple expression. Un bruit d’oiseau, le vent dans les arbres, un ruisseau qui coule. Comment se fait-il que je porte attention à ses bruits sur le chemin et non chez moi ? Serait-ce que le chemin m’amène à cela. La vie quotidienne nous somniférise-t-elle ? Nous rendant inapte a percevoir ce qui nous entoure. Réveillez-vous gens qui ne faîtes pas le chemin pendant qu’il est encore temps.

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