Le chemin m’amène à penser autrement. Il crée un vide qui ne peut être laissé vide bien longtemps. Une femme dans la rue me demande une offrande. Je la regarde, elle me sourit. Quelque chose en moi me dit qu’elle a besoin de moi et qu’elle pourrait être …
Je sors un billet et lui remet. Un petit geste de ma part me vaut des remerciements dans une langue que je ne comprends pas. Je ressens une joie intérieure, une sensation de bonheur. Donner sans compter, pour le simple plaisir de le faire. Le Camino me rend plus conscient et attentif aux petits moments présents. Combien de gens laissons-nous errer dans les rues sous prétexte qu’ils sont des inconnus ?!

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